Graphismes:
Même si la modélisation des personnages demeure relativement moyenne, leur faisant quasiment perdre le charisme détonnant relatif à leurs artworks respectifs, le titre se permet toutefois d'afficher certains panoramas fort jolis. Retrouvant parfois l'ambiance paisible et apaisante de Final Fantasy X, vous parcourez des environnements variés et assez originaux, même si les différents passages souterrains que vous rencontrerez manquent singulièrement de prestance. A noter enfin des effets lumineux réussis et rendant bien la puissance des coups.
14/20
Jouabilité:
Avant toute chose, je tiens à préciser que j'aime énormément les principes de jeu complexes et labyrinthiques, offrant d'immenses possibilités. . Pourtant le système de combat de Magna Carta, frustrant à bien des égards et surtout s'évadant quelque peu dans une sorte d'ensemble sans contours ne parvient pas à soutenir tout ce qu'il avance. Intéressant, innovant et parfois fascinant, il semble néanmoins coincé dans ses règles trop précises.
14/20
Durée de vie:
Annoncée à 50 heures, la durée de vie de Magna Carta s'aide grandement de la longueur parfois usante des combats et surtout des myriades de chargements hachant totalement le rythme déjà assez poussif de l'ensemble. Vous aurez précisément à subir 5 secondes de loading après chaque affrontement, ce qui provoque un énervement rapide. Toutefois, les longs passages agréables de recherche et les quêtes annexes disponibles auprès des forgerons remplissent avec joie les heures passées à déambuler dans la nature sauvage d'Efferia.
15/20
Bande son;
Proposant une bande sonore originale et n'ayant pas à rougir devant celles orchestrées par les pontes de Square-Enix ou de Tri Crescendo, Magna Carta peut se targuer de tenir en ses mains l'un des ensembles de compositions les plus étonnants et fascinants de ce début d'année dans le monde du RPG. Entre des morceaux mystiques utilisant un travail sur les voix fantastique, terriblement puissants, et des ballades calmes aux accents orientaux, le travail de Sung-Woon Jang est une petite merveille. Ce dernier offre un paysage musical verdoyant, et réinjecte de la passion dans la BO de RPG.
16/20
Scénario:
Au point où j'en suis, le scénario s'est bien développé sans toutefois inclure une notion épique ou tragique qui pourrait motiver l'envie d'avancer sans se poser de questions. Néanmoins, la psychologie des personnages s'avère bien développée, notamment au niveau du héros, prêt à renier une jeune fille le touchant pour des raisons guerrières. Les autres intervenants, choqués par la guerre, ont une vision adulte du conflit et véhiculent une sorte de maturité intellectuelle sympathique. On est loin de FF7, mais on dépasse le côté post-adolescence un peu pesant dans nombre de RPG.
14/20
Note Générale;
Malgré une arrivée en fanfare, Magna Carta : Tears Of Blood n'est pas l'émissaire du renouveau du RPG que l'on attendait les mains moites. Innovant, assez profond, artistiquement de grande qualité et techniquement correct, le titre de Softmax aurait pu se glisser adroitement sous les draps de la couche des plus grands RPG de la PS2. Néamoins, à cause d'un système de combat très intéressant mais frustrant, d'une construction chaotique et d'une lenteur globale, il ne peut prétendre à ce statut envié. Pourtant, il possède une petite étincelle de vie qui pousse à s'aventurer plus profondément dans l'aventure. Pas un titre majeur, c'est certain, mais il mérite que l'aventurier croit en sa légende
14/20
la boite du jeu on voir calintiz et reith