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 Test de FF3

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sasuke33500
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sasuke33500


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Test de FF3 Empty
MessageSujet: Test de FF3   Test de FF3 Icon_minitimeLun 19 Mar - 12:59

Bon le test n'est pas de moi, il provient de ffworld.

Editeur : Square Enix, Ubisoft (Europe)
Développeur : Matrix Software
Support : DS
Genre : RPG
Dates de sortie :
- Japon : 24 août 2006
- Amérique du Nord : 14 novembre 2006
- Europe : 3 mai 2007
Sites officiels : japonais, américain, européen
Voilà, c'est fait. Tous les Final Fantasy numérotés sont sortis en Europe. Un ouf de soulagement qu'accompagne le tant attendu remake de Final Fantasy III sur DS, qui a mis quand même un certain temps avant d'arriver chez nous. Juste 17 ans. L'âge de certains d'entre vous. Après une aussi longue attente, la pression n'en est que plus forte, à tel point qu'on peut se demander s'il est bien raisonnable de s'y mettre si tard. Le cas FFIII est assez inhabituel : jusqu'à présent, les développeurs avaient considéré qu'un projet de portage ou de remake était trop difficile à mettre en œuvre étant donné la complexité du jeu Famicom original. On aurait presque l'impression que la 8 bits de Nintendo était plus puissante que ses successeuses, c'est assez curieux.


Une introduction aussi belle, il fallait bien ça pour donner envie.

Toujours est-il qu'après une tentative de remake sur la WonderSwan Color de Bandai, c'est la DS qui a finalement hérité du seul épisode « ancien » à n'avoir jamais été cloné. Chouette, tout le monde sur sa DS, on va pouvoir enfin découvrir le chaînon manquant ! Mais force est de constater que la série, lorsqu'elle était à ses balbutiements, était à des années-lumière de briller comme les étoiles qui se sont succédées à partir du sixième épisode. Remis au goût du jour, FFIII n'est finalement qu'un RPG old school aussi attirant que repoussant. Attirant car lever le voile sur les origines d'un mythe est toujours intéressant. Repoussant car Final Fantasy est depuis passé à autre chose de beaucoup plus pénétrant. C'est cette malheureuse dichotomie qui étaie les nombreuses heures passées avec FFIII.


« Vous devez sauver le monde... »

L'histoire de FFIII est aussi classique que celle des deux épisodes précédents. Elle ne cache en rien ses similitudes avec le tout premier : il est encore une fois question de cristaux et de guerriers chargés d'en assurer la protection pour ainsi sauver le monde des ténèbres qui le menacent... Cela dit, le scénario conserve tout de même un certain charme, une sorte de candeur héroïque à laquelle la série ne nous habitue plus depuis belle lurette. Par rapport à la version Famicom, il y a néanmoins des changements. Les plus notables sont l'apparition de psychologie pour les quatre héros et l'ajout de nouveaux dialogues, mais cela ne modernise en rien la trame principale, qui reste très basique. Enfin, le dénouement est tout de même surprenant, mais il l'était déjà il y a 17 ans de cela !


A gauche : la quasi totalité des boss atteint le degré zéro de la psychologie.
A droite : une suite de poncifs parfois grotesques, mais quand même plaisants.

Les « nouveaux » héros, Luneth, Arc, Refia et Ingus, sont de vulgaires stéréotypes (on ne s'en rend compte que trop vite) mais n'en restent pas moins sympathiques. Leurs personnalités demeurent très vagues, et quelques scènes « de secours » viennent parfois tenter de leur donner une once de sensibilité moins convenue que lors des traditionnelles scènes tristes. Leur design, en revanche, est vraiment accrocheur et se mélange bien à celui des personnages secondaires d'origine, qui sont eux plus ou moins fidèlement reproduits à partir des illustrations de Yoshitaka Amano. Enfin, ce n'est pas ça qui va leur donner plus de psychologie...


Oui, la DS en est capable

Il est vrai que graphiquement, il n'y a pas grand-chose à redire. Final Fantasy III est très beau, la 3D est particulièrement nette (surtout si vous avez une DS Lite) et les graphismes ne bavent pas. Le zoom, possible en pressant le coin supérieur gauche de l'écran, ne fait que confirmer la qualité du travail mis en œuvre sur les environnements : il y a une multitude de détails, notamment dans les villages et à l'intérieur des maisons. De toute façon, il n'y avait pas beaucoup de soucis à se faire de ce côté-là. Et on dira ce qu'on voudra, une belle 3D, quand elle est bien maîtrisée comme celle de FFIII, c'est toujours plus attirant qu'une 2D vieillie ! Même si, comme on ne peut pas tourner la caméra, on n'en est pas très loin, de cette fameuse 2D.


Heureusement que les décors ne sont pas sur fond noir, comme les invocations.

Les cinématiques, aussi rudimentaires soient-elles quand on connaît les épisodes PlayStation 2, sont tout aussi sympathiques, et ce grâce à l'expressivité étonnante des personnages. Leurs petites mimiques et animations renforcent plutôt bien les touches d'humour glissées par-ci par-là, ainsi que, bien sûr, les scènes plus tragiques. La mise en scène profite quant à elle pleinement de la 3D et se permet des plans rapprochés plus prenants que si la caméra était fixe. Par contre, l'utilisation du double écran est limitée à une carte lors des déplacements et à... du noir pendant les combats. Bon, on s'en fiche un peu, mais il paraît que certains critiquent le jeu pour ça ! Si encore ce n'était que ça.

Un petit mot tout de même au sujet de la cinématique d'introduction, qui est bien entendu superbe, même si la puissance limitée de la DS est loin de la rendre aussi proprement que dans les vidéos promotionnelles. C'est un peu dommage, mais en guise de mise en bouche, ça marche à merveille !


Tout fonctionne au stylet !

Il n'y a rien de plus confortable dans Final Fantasy III que de jouer entièrement avec le stylet. De ce côté-là, les développeurs ont bien tiré parti des capacités de la DS. Pour se déplacer, il suffit de presser dans la direction voulue, la distance par rapport au centre de l'écran déterminant la vitesse. Pour zoomer ou ouvrir le menu, il y a des boutons dans les coins supérieurs. Pour ouvrir des coffres ou parler à des gens, il suffit de presser délicatement dessus. C'est facile et agréable à la fois. Bien sûr, le pavé directionnel et les bonnes vieilles touches le font très bien aussi... pour ceux qui ont peur d'abîmer leur écran tactile.


Les touches à l'écran pour le stylet sont désespérément minuscules...

En combat, cela dit, les choses sont un peu plus délicates avec le stylet. En effet, comme les développeurs ont fait le choix de garder l'agencement typique de la série, il n'y a qu'un petit menu en bas à gauche de l'écran pour entrer les commandes, et autant dire qu'il convient d'être précis pour éviter de louper le coche. Quant au choix des ennemis, l'imprécision est reine : on est souvent forcé de revenir en arrière pour corriger les erreurs dans les choix. Pour sélectionner plusieurs ennemis (ou alliés), c'est plus facile : il suffit de rester appuyé pour former un carré de sélection. Mais sur le coup, les combats sont plus aisés avec les touches classiques. Et ce n'est pas pratique de jongler entre stylet et boutons. Dilemme.

Notons que du côté des fonctionnalités Wi-Fi, le jeu n'est pas en reste puisqu'il est possible d'envoyer des lettres à d'autres joueurs via le réseau Mognet (inspiré de la Mog-poste de FFIX), mais aussi de réaliser des quêtes inédites pour dégoter un job caché. Encore faut-il avoir accès à Internet avec sa DS. Pour les autres, il est quand même possible d'envoyer des lettres aux PNJ rencontrés au cours de l'aventure, mais ils ne répondent qu'une seule fois. C'était vraiment histoire de dire.


Il était une fois... le tour par tour

C'était une bien belle époque où les consoles n'étaient pas capables de maîtriser autre chose que le tour par tour. Les temps ont changé, fort heureusement. Mais un tel remake se doit de rester fidèle à l'original. Résultat : le système de combat de Final Fantasy III revient à l'avant ATB, le vrai tour par tour où le joueur choisit ses commandes au début du tour avant de regarder ce que les ennemis en pensent sans rien pouvoir faire jusqu'à la prochaine apparition bénie de la fenêtre de commandes. Il va sans dire qu'après des épisodes de plus en plus dynamiques, le douzième en tête, un tel retour en arrière n'est pas toujours facile à subir.


Même après de longues batailles, les héros prennent le temps de parader.

Comme vous le savez, à la base du système de combat de FFIII, nous avons les jobs. Il y en a vingt-deux au total (plus le free-lance, job de base qu'on abandonne vite), autant dire qu'il y a largement le choix. Même si, bien sûr, ils sont à acquérir au fur et à mesure, et que pour débloquer les plus puissants, il faut être à la fin du jeu. Il est cependant évident qu'il est préférable de faire des choix pour ne pas passer son temps à les changer, car ils n'évoluent que quand on les « porte ». On peut soit faire preuve de classicisme (deux guerriers, deux mages), soit céder à toutes sortes de folies qui ont fait la renommée de l'épisode original (quatre mages noirs ? et pourquoi pas ?).

C'est bien sûr en combat que les jobs prennent tout leur sens, même s'ils apparaissent aussi sur la carte du monde. Chacun a son utilité... ou son inutilité, mais il était sans doute difficile d'être inspiré vingt-deux fois de suite ! Au début, il semble évident que le Mage blanc, pour ne citer que lui, est vital à la survie et qu'il vaut mieux avoir de bons guerriers. Mais avec l'arrivée de nouveaux mages polyvalents et, surtout, surpuissants, ainsi que de bêtes de combat capables d'effectuer des enchaînements redoutables, les batailles prennent une toute autre saveur !


L'écran du haut est parfois correctement mis à contribution, ici dans le menu et les boutiques.

Ce qui est assez déroutant dans FFIII, c'est que les attaques sont avant tout basées sur les combos. Il est possible d'assigner deux armes à un personnage (ou bien une arme et un bouclier, pour les plus prudents) et, à partir de là, il enchaîne les coups au cours du même tour. Selon le niveau de son job, il peut dépasser largement les vingt coups... Dégâts extrêmes garantis ! Du côté des mages, la gestion des magies est elle aussi particulière. Pas de MP, mais une série de niveaux comprenant chacun un certain nombre de points. Il faut au préalable placer des magies (jusqu'à trois par niveau) pour pouvoir ensuite les utiliser en combat. Chacune consomme un point. Plus le niveau est élevé, plus le nombre de points est réduit.

Enfin, toujours en plein combat, on retrouve les deux rangs qui permettent aux mages et aux jobs qui peuvent attaquer à distance (les chasseurs, par exemple) de rester en arrière sans pour autant perdre en puissance. Et si on se fait attaquer par derrière, autant dire qu'on a chaud aux fesses ! Bref, de bons vieux combats trop souvent lents mais avec des temps de chargement heureusement courts. En vérité, le problème ne se trouve pas tout à fait là.


Non, trop c'est trop

Ce qui mine littéralement FFIII, c'est son niveau de difficulté trop élevé pour prendre un quelconque plaisir. J'accepte volontiers un jeu où le challenge est présent, mais quand c'est dur juste pour être dur, là non. Je sais que le titre original était lui aussi ardu, mais ce n'était pas une raison pour ne pas rendre son remake plus agréable. Résultat : au lieu d'avoir une aventure encourageante (chose à laquelle la série nous a habitué), on a droit à une séance de torture totalement décourageante. A moins de faire de très longues séances de level up que la relative lenteur des combats n'aide en rien.


Le regard pervers des monstres n'est pas là par hasard.

Au début, on ne le remarque pas trop, mais au bout d'un certain nombre d'heures de jeux, à chaque fois qu'on pénètre dans un nouveau niveau, on a la malheureuse impression d'être entré, par mégarde, dans le dernier. C'est vrai : quand, dès le premier combat, on tombe sur des monstres qui zigouillent les trois quarts de la barre de vie d'un personnage en un seul coup, on ne peut que douter de la destination choisie. Malheur ! C'était bien là qu'il fallait aller. Et nous voilà condamnés à revenir au village le plus proche pour acheter des dizaines de potions en prévision des après combats. Ou, pour les plus courageux, à se farcir de longues heures de level up. En espérant trouver une zone où les monstres ne sont pas trop coriaces et donnent quand même pas mal d'expérience.

Ce qui ne change de toute façon pas grand-chose à la violence des ennemis. Ainsi, après un combat finalement victorieux, un passage par le menu est nécessaire pour liquider peu à peu le stock de potions (ou les sorts de soin d'un mage, mais mieux vaut les garder précieusement) afin de préparer le prochain combat, qui est forcément fatal si les personnages n'ont pas récupéré l'intégralité de leur vie. Notez qu'il ne faut surtout pas qu'ils meurent, car si vous n'avez pas encore de magie pour les ranimer, vous risquez de vous en mordre les doigts : les queues de phénix sont d'une rareté révoltante ! Et pour cause, il est impossible de les acheter ! De plus, chercher à ranimer ses personnages morts en plein milieu d'un combat est le meilleur moyen de gaspiller ces précieux objets, les monstres en face adorant se jeter sur le héros faiblard à peine revenu à la vie.


A gauche : certains monstres sont... de vraies plaies qu'on préfère souvent éviter.
A droite : des PNJ vous accompagnent parfois et vous aident ponctuellement en combat.

Ainsi, FFIII peut se targuer d'avoir le plus grand nombre de « boss » de l'histoire du RPG, puisqu'il y en a un quasiment tous les dix pas à l'intérieur des niveaux. Alors imaginez un peu les vrais boss ! Ah ah, arrêtez, je commence déjà à rire. Comme si ce n'était pas déjà trop, les développeurs ont cru bon de ne pas laisser au joueur la possibilité de sauvegarder avant d'affronter un boss de fin de niveau (on ne peut le faire que sur la carte du monde). Ce qui est d'autant plus désolant que la plupart du temps, le battre du premier coup n'est qu'un rêve. Alors comme on se fait logiquement détruire, il ne reste plus qu'à recommencer entièrement le niveau sans vraiment savoir si cette fois-ci on pourra contrer le boss. A moins d'aller faire, encore une fois, du level up. Ou bien d'éteindre la DS et d'aller jouer à un vrai jeu qui mérite bel et bien son statut de « jeu ».

Notez que les développeurs ont ajouté un système de sauvegarde rapide qui permet d'éteindre la console et de revenir exactement là où on avait arrêté de jouer. C'est une bonne chose, bien sûr, mais là où ça aurait pu être une solution pour revenir directement avant un boss après s'être fait tuer, il n'en est rien. Une sauvegarde rapide est détruite dès qu'elle est chargée.


La mélodie enchanteresse

Du fait de la confidentialité du jeu en occident, les musiques de Final Fantasy III sont souvent les plus méconnues de la saga. Ce remake est l'occasion ou jamais de s'en abreuver. Les mélodies originales de Nobuo Uematsu sont évidemment brillantes : à l'époque limitées à une poignée de sons, elles étaient volontairement simples mais allaient, de ce fait, droit au but. 17 ans plus tard, la beauté issue de cette simplicité est forcément intacte, mais a évidemment nécessité une remise à niveau. Oui, les mélodies sont toujours aussi plaisantes et il y a de nombreux thèmes magnifiques. On aurait pu espérer des arrangements audacieux pour donner une impression de refonte aussi profonde qu'avec les graphismes, mais comme je viens de le dire, on aurait pu.


Attendez-vous à des mélodies familières, évidemment.

Les reprises sont en effet plus que basiques. La plupart du temps, on n'entend que des évolutions plus plaisantes des morceaux originaux : beaucoup de mélodie, un accompagnement de fortune, des instruments certes jolis mais peu variés... Seuls quelques arrangements, vers la fin du jeu notamment, réussissent à améliorer grandement l'impact du thème original, avec l'ajout d'éléments tels que des chœurs pour densifier l'ambiance. Reste néanmoins la piste d'ouverture, orchestrée, qui reprend avec une grâce certaine deux des plus belles mélodies du jeu. La DS ne la rend pas parfaitement, sa puce sonore étant tout de même limitée, mais pour le coup, ce n'est pas bien grave. Vous pouvez toujours vous procurer la bande originale, vous aurez en plus droit à une reprise du combat final par les Black Mages.


Fallait-il vraiment attendre ce FFIII ?

Je pose la question en sachant très bien que la réponse est non. Là où l'attente de FFXII nous a donné un épisode exceptionnel, celle de FFIII n'a fait qu'encourager la déception. Trop daté pour faire face à l'excellence des derniers épisodes sur PlayStation 1 et 2, trop difficile pour inspirer un quelconque plaisir de jeu, il ne se rattrape vraiment que sur la qualité de la réalisation, le confort de la jouabilité (tout est relatif), l'exhaustivité du système de jobs et la beauté des musiques. Je suis d'accord de vanter ces qualités artistiques et techniques, mais je laisse le reste aux masochistes. Et dire qu'il s'impose pourtant comme le meilleur RPG de la DS, ne trouvez-vous pas cela malheureux ? N'étant pas fou, je me tourne vers le petit jeu que personne n'attendait mais qui fait passer un bien meilleur moment : Chocobo Tales. C'est si ironique.
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